Passé les premiers jours où l’on retrouve ses collègues avec plaisir, comment préserver les bénéfices des vacances sans se laisser « reprendre » par le quotidien ?

Les gens heureux ne sont pas ceux à qui il arrive des événements sympathiques, ce sont plutôt ceux qui savent voir le côté positif des choses. Dans chaque situation, ils voient le verre à moitié plein. Pour s’entraîner, la pratique la plus simple consiste à apprécier son quotidien. Le test ? Pouvoir tous les soirs citer trois moments de sa journée, même des petits détails, que l’on a appréciés et pour lesquels on dit merci à la vie avec gratitude.

Il n’y a pas d’un côté les vacances et les rêves, et de l’autre le travail et le sérieux. Les aspirations profondes font partie de notre être. Se sentir vivant, c’est avoir des rêves, des envies inspirantes, des projets un peu fous ou décalés. Sachons entretenir ces espaces imaginatifs et ces désirs qui parlent au cœur et donnent la pêche.

Évitons de reprendre le travail avec trente résolutions en tête. Trop nombreuses, elles vont immédiatement s’effondrer comme un château de carte. En revanche, notre cerveau adore qu’on le nourrisse avec une intention forte, une seule ; cela lui donne une direction, un focus d’action précis. En football, vous avez remarqué le regard de concentration intense d’un Griezmann ou d’un Ronaldo juste avant de frapper un coup de pied arrêté. Dans leur réussite, il y a le talent bien sûr, mais aussi la puissance de l’intention et de la concentration. Et vous, quelle est votre intention positive pour cette rentrée, sur quel aspect allez-vous canaliser votre désir de changement ?

L’optimisme n’est pas uniquement une histoire de tempérament ; il s’acquiert, se partage, s’entretient. Rien de tel que de s’entourer de personnes enthousiastes, gaies, bienveillantes, qui savent apprécier la vie. Elles nous font du bien parce qu’à travers les échanges, leur énergie est contagieuse.

Parfois, les moindres aléas ou contrariétés prennent une ampleur disproportionnée. C’est là qu’il est précieux de prendre du recul. Au fond, la situation est-elle si dramatique ? Après tout, beaucoup de choses vont bien, la vie ne s’arrête pas là. Sincèrement, il y a des cas bien plus graves ! Nous avons l’art de nous rendre malades avec nos perceptions. Or ce ne sont que des perceptions, nous pouvons les relativiser et reprendre de la hauteur.

Rien n’est plus ressourçant que de réaliser des actions qui ont du sens. Au lieu de pester contre les situations, rappelons-nous que nous contribuons à quelque chose de valable, d’utile, que nous développons des relations de qualité avec nos collègues… Bref, empilons-nous des pierres ou bâtissons-nous une cathédrale ? Le geste est le même, mais la perspective que l’on choisit d’adopter change tout.