En août 2009, la loi de programmation « relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement » (dite Grenelle I) prévoyait, dans son article 53, la mise en œuvre de labellisations sectorielles « environnementales et sociales » reconnues par l’État. À l’époque, les pouvoirs publics s’engageaient même à soutenir « de la façon la plus appropriée, y compris fiscale, les petites et moyennes entreprises qui s’engageront dans la voie de la certification environnementale ». Et depuis… pas grand-chose. La RSE était restée soit l’apanage de grands groupes disposant des équipes dédiées, soit l’objet d’initiatives isolées de certaines entreprises, soit encore – dans le pire des cas – un simple argument commercial de type « greenwashing ».