Simple tampon ou résultat d’une démarche approfondie d’une entreprise pour améliorer la qualité de vie au travail ? Les labels permettant d’évaluer le niveau de qualité de vie au travail fleurissent et deviennent des atouts dans la communication des sociétés, des plus pour leur marque employeur. Mais aussi parfois de véritables vecteurs d’amélioration.
Certains sont axés spécifiquement sur la QVT, comme le label Great Place to Work, ou Top Employers. Basés sur des questionnaires, ils permettent aux entreprises récompensées de bénéficier d’une certaine couverture médiatique au moment de la parution des palmarès. Reproche couramment objecté à ce type de labels : ne pas associer toutes les parties prenantes de l’entreprise et se baser avant tout sur du « déclaratif ».
Mais de plus en plus, les démarches se professionnalisent, et la question de la QVT est souvent posée dans le cadre d’une démarche RSE plus globale des entreprises. Ainsi du label Lucie, basé sur la norme Iso 26000, développée avec Vigeo et l’Afnor. La question de la QVT et des ressources humaines est intégrée dans une réflexion plus globale sur l’environnement et la responsabilité sociétale. Le dernier né, OsmoZ, lie également QVT et enjeux sociétaux : environnement, hygiène de vie, équilibre vie privée/vie familiale, lien social, mais aussi qualité des bâtiments, ergonomie et démarche collaborative…