La direction d’Opel et le comité d’établissement (contrôlé par le syndicat IG Metall) sont parvenus le 29 mai 2018 à un accord sur l’avenir des sites d’Opel, société que PSA a rachetée l’an dernier à General Motors (en compagnie de Vauxhall) pour 2,6 milliards de dollars. Depuis, le constructeur automobile français cherche à restaurer la profitabilité de cette entité, en berne depuis des années. L’accord, qui court jusqu’en 2023, prévoit l’annulation des hausses de salaires décidées dans le cadre de précédentes négociations et qui devaient s’appliquer à partir de mi-2019. De plus, 3 700 postes (sur les 19 000 que compte Opel sur place) vont être supprimés – mais c’est un plafond – sur la base du volontariat en Allemagne.

En contrepartie, l’accord prévoit que la production du nouveau modèle Grandland X d’Opel, dont la version classique était jusqu’à présent faite sur le site de Sochaux, sera transférée outre-Rhin. Le prochain modèle Grandland X sera produit à Eisenach à partir de la mi-2019, y compris sa version hybride, en 2020. Les salariés de différents sites, tels que Ruesselsheim, Kaiserslautern, Eisenach, Dudenhofen et Bochum, auront leur emploi garanti jusqu’à l’été 2023. En outre, PSA consentira des investissements sur chacun de ces sites.