Par ce terme, actif, nous avons voulu traduire toutes les qualités et les compétences gagnées dans l’expérience de vie de la maladie et utiles au projet professionnel comme au développement de l’équipe et de l’entreprise. Et nous voulons changer l’image du cancer dans le monde du travail. Adopter « fighting cancer » est une façon pour tous de s’approprier cette résilience nécessaire pour transformer l’épreuve de la maladie en atout professionnel, individuellement et collectivement.
Oui. Il y a 1 000 nouveaux cas diagnostiqués par jour en France. Sur ces 1 000 personnes, 400 travaillent. Le cancer pénalise sur le plan professionnel : l’écart entre le taux de chômage des personnes en bonne santé et de celles qui sont limitées pour des raisons de maladie est de 13 %. Enfin, entre le recrutement de remplaçants et leur formation, la réorganisation interne et les indemnités employeur, il coûte cher aux entreprises françaises. Concilier cancer et emploi leur permet de faire des économies : entre 74 millions d’euros et 491 millions d’euros sur les coûts de friction, selon notre étude. Par ailleurs, 77 % des actifs estiment que le maintien dans l’emploi d’une personne traitée pour un cancer renforce la cohésion et l’engagement des équipes. Autant dire que concilier cancer et travail peut être synonyme de création de valeur, humaine et économique, pour l’individu comme pour l’entreprise.
Absolument ! Il y a environ 13 millions de profils sur LinkedIn en France. Le fait d’ajouter une compétence avec laquelle on peut décrire son parcours professionnel en fait une compétence universelle. Et de plus en plus d’entreprises adhèrent à Cancer@Work pour faire grandir le mouvement.
