Un an après sa première levée de fond, en avril 2017, la start-up qui se positionne comme l’un des principaux acteurs de la digitalisation du transport routier en Europe, a déjà recruté près d’une quarantaine de collaborateurs. Et elle ne compte pas en rester là. Après avoir accueilli une quinzaine de nouvelles recrues en janvier dernier, elle prévoit l’ouverture de 30 postes supplémentaires d’ici la fin de l’année pour répondre au succès de sa plateforme en ligne. Un outil de mise en relation simple et sécurisée entre expéditeurs et transporteurs de marchandises, qui permet d’optimiser le remplissage des camions et d’abaisser les coûts du transport routier.

Professionnels du transport, anciens chauffeurs ou exploitants par exemple, commerciaux, experts de la data, développeurs… Les profils retenus sont extrêmement divers mais possèdent tous un « esprit start-up », cher aux quatre fondateurs et dirigeants de FretLink. Des gens « investis à 200 % » dans le projet d’entreprise, « dynamiques, bosseurs et passionnés par l’innovation ». « Nous recherchons des perles rares, des combattants, des gens qui ont envie de faire mieux que les autres, développe Pierre Roux, chief marketing officer. C’est cette excellence opérationnelle, que nous vendons à nos clients. »

Pour l’entreprise qui doit aujourd’hui recruter vite et bien, afin de poursuivre sa croissance, « s’entourer des meilleurs talents est une priorité ». « Un processus de longue haleine », précise Pierre Roux, qui implique aujourd’hui le recrutement d’un talent acquisition manager et passe par « une bonne connaissance et une anticipation des besoins », la construction d’une marque employeur forte… et la bonne intégration des collaborateurs. FretLink, qui accueille chaque semaine de nouvelles recrues, met précisément l’accent sur le onboarding. « Une étape cruciale » qui, pour la jeune pousse, est l’occasion de diffuser sa culture d’entreprise auprès des nouveaux embauchés, et faire naître chez eux une « une ambition commune », souligne le chief marketing officer. La start-up a, en effet, formalisé un parcours d’intégration d’une durée de deux semaines, orchestré en trois temps. L’objectif : permettre tout d’abord aux nouveaux entrants de partager la vision et les objectifs de l’entreprise, puis sa stratégie, et enfin d’être bien au clair sur leur mission. S’ensuit alors une période de formation d’un mois et demi qui leur permet d’être vite autonomes et opérationnels au sein de leur équipe. L’ensemble de ce processus doit les aider à trouver leur place dans l’entreprise. Car s’ils s’y sentent bien, ils auront envie de s’y investir et seront aussi plus performants. D’où l’intérêt de les impliquer dès leur entrée dans la société. Un moyen aussi de les retenir, puisque le taux de turnover actuel avoisine les 0 %.

Afin d’accueillir ses nouveaux talents, l’entreprise qui vient récemment d’emménager dans le 17^e arrondissement de Paris, envisage déjà de déménager d’ici un an pour de plus grands locaux… Dans la perspective, notamment, de futurs recrutements. « Nous attachons beaucoup d’importance à nos locaux car ils sont un facteur de bien-être. Ils doivent être à la hauteur de ce que l’on veut faire et de ce que l’on veut être », résume Pierre Roux.

• Novembre 2015 : création de FretLink.

• Octobre 2016 : développement de l’offre commerciale.

• Avril 2017 : 1^re levée de fonds.

• Depuis janvier 2018 :

+ 35 % de croissance par mois.

+ 60 % de clients (grands comptes principalement).

• Un réseau de plus de 3 000 transporteurs régionaux.

• 46 salariés.