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Le fait de la semaine

Le télétravail et le coworking à la rescousse

Le fait de la semaine | publié le : 02.04.2018 | H. L.

Composante majeure des plans de mobilité (PDM) des entreprises, le télétravail apparaît comme la solution la plus appropriée lors des perturbations à venir dans les transports. Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, l’a d’ailleurs préconisée. Rappelant « le droit opposable » au télétravail récemment institué par les ordonnances, et maintenant inscrit dans le Code du travail. « J’espère que ça permettra aux salariés de ne pas trop pâtir d’un mouvement de grève », a confié la ministre au micro d’Europe 1, parlant du conflit à la SNCF. Tandis qu’Édouard Philippe, le premier ministre, y est allé lui aussi de son couplet. « Les ordonnances adoptées en matière de droit du travail permettent d’organiser facilement l’accès occasionnel au télétravail. Dans l’hypothèse où un salarié et un chef d’entreprise s’entendent, on peut avoir recours au télétravail si la circulation, si la mobilité est compliquée », a fait valoir Édouard Philippe, délivrant ses conseils aux usagers lors de la grève. Les ordonnances Macron Pénicaud ont effectivement institué un « droit au télétravail », dans la mesure où il est bien prévu dans l’entreprise par un accord ou une charte. Auquel cas l’employeur est désormais tenu de motiver son refus à un salarié qui en ferait la demande. Tandis que, pour mettre en place le télétravail, l’employeur et le salarié peuvent formaliser leur accord « par tout moyen ». Un simple écrit, comme un mail, suffisant à cela, stipule le nouveau cadre légal.

Lié au télétravail, le recours à des tiers lieux comme les espaces de coworking est tout aussi approprié les jours de grève. Et ce d’autant que les contraintes dans le travail liées à l’espace se desserrent. Selon une étude de l’Observatoire des mobilités émergentes de l’Ademe, 27 % des actifs interrogés disent avoir la possibilité de choisir l’endroit d’où ils vont travailler en fonction des conditions de transport. Au premier jour de grève à la SNCF, le 22 mars, la CCI Paris Ile-de-France a rappelé la mise à disposition de places de coworking dans ses locaux. Avec une quarantaine de places, cofinancées par la région, disponibles à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. De même qu’une dizaine de places disponibles à Créteil, dans le Val-de-Marne, ou encore des salles de réunion et des postes de travail ouverts à Cergy, dans le Val-d’Oise. Ils s’ajoutent aux multiples espaces de coworking ouverts en Ile-de-France.

Auteur

  • H. L.