Les bonnes questions sont posées. Depuis un an et demi, on sent que les choses vont bouger. Et cela s’accélère. Tout est parti de l’interrogation sur le financement du dispositif et de son efficience. Et il est d’autant plus nécessaire d’agir que le taux de chômage est très élevé.

Plus que modifier le taux d’embauche, ce qui compte est de changer la perception du handicap. Il faut mener des opérations de sensibilisation. Autre point : toutes les entreprises doivent être concernées, y compris celles qui comptent moins de 20 salariés, sans pour autant nécessairement mettre en place des sanctions financières. Les petites entreprises sont déjà handi accueillantes, le plus souvent. Elles savent qu’elles embauchent la personne compétente dont elles ont besoin, et non une personne handicapée qui remplirait une obligation qu’elles n’ont pas.

Oui. La formation aussi bien des personnes que des managers. Pour les premières, de plus en plus de référents handicap sont mis en place dans les grandes écoles et nous les y aidons. Ce sont des actions à mener à long terme, qui produiront leurs effets. Les incitations financières ont déjà fait beaucoup, elles ne feront pas tout.