Avec un taux d’emploi de personnes handicapées à 6,31 %, les obligations légales sont plus que remplies par Thales, mais Gérard Lefranc, directeur de la mission handicap, le dit du bout des lèvres. Pour lui, l’essentiel est ailleurs : « Nous voulons que Thales soit un voisin responsable sur son bassin d’emploi », résume-t-il, avant de détailler les axes du dernier accord d’entreprise signé l’an dernier qui doivent permettre d’atteindre cet objectif.

L’accent est d’abord mis sur la formation, en nouant notamment des partenariats avec les centres de reclassement professionnel, pour proposer des stages aux jeunes ou mettre à jour les formations qui sont dispensées, afin qu’elles répondent aux besoins du groupe, qui évoluent sans cesse. Une initiative qui se prolonge avec les entreprises adaptées et les Esat, avec qui des partenariats doivent, aussi, permettre qu’ils soient en mesure de fournir les compétences dont le groupe a besoin. C’est ainsi qu’une entreprise adaptée, par exemple, produit des logiciels satellites en s’appuyant sur les compétences de personnes autistes Asperger.

Une façon d’illustrer le credo de Gérard Lefranc : « Une personne handicapée n’est pas un coût. Elle participe, comme tous les salariés, à la production de l’entreprise. »