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Le fait de la semaine

Initiative : « Si on veut on peut ! »

Le fait de la semaine | publié le : 26.03.2018 | L. Z.

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Initiative : « Si on veut on peut ! »

Crédit photo L. Z.

Venu de sociétés qui pratiquaient l’épargne salariale, Erwan Coatanéa a voulu poursuivre sur cette lancée lorsqu’il a repris Sodistra en 2013 avec son épouse, en offrant un système d’intéressement aux salariés. Pourtant, la société, spécialisée dans la fabrication de solutions pour le traitement de l’air et la ventilation, à Château-Gonthier, en Mayenne, n’en avait pas l’obligation légale, puisqu’elle comptait moins de 50 salariés. « Mais c’est une question de philosophie, et pour montrer le lien direct entre engagement individuel et collectif et performance. Et puis les gens sont toujours intéressés par l’intéressement », résume-t-il.

Souvent jugée délicate pour de petites structures, la mise en place de l’intéressement a paradoxalement été facile. « Il suffit d’être bien accompagné par des juristes, une fédération comme la nôtre, Plasti Ouest, la French Fab et enfin, d’autres entrepreneurs avec qui j’ai échangé », explique ce chef d’entreprise, pour conclure : « Si on veut on peut ! » Ce qui est plus complexe, en revanche, c’est la pédagogie. « Nous avons dû expliquer que l’intéressement n’était pas un acquis, que les investissements pouvaient à court terme peser sur les bénéfices mais les dynamiser à long terme… », énumère Erwan Coatanéa. Aujourd’hui, il n’a qu’un souhait : « Au-delà d’une souplesse accrue des dispositifs, leur stabilité, pour que l’on ait le temps de les comprendre ! », dit-il.

Auteur

  • L. Z.