logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Sur le terrain du management

Marque employeur : Super U croise le fer

Sur le terrain du management | publié le : 19.03.2018 | Nathalie Tran

Image

Marque employeur : Super U croise le fer

Crédit photo Nathalie Tran

L’enseigne accompagne dans le cadre du Pacte de performance une jeune escrimeuse dans son projet sportif et professionnel. Une opération gagnant-gagnant.

Sa venue crée chaque fois l’événement. Quand l’épéiste Lauren Rembi est là, les salariés se passent le mot pour pouvoir la rencontrer. « L’escrime est un sport connu de tous, les collaborateurs sont contents de pouvoir me poser des questions », constate-t-elle. Une fois par mois, elle passe une journée au siège de Super U, à Rungis, pour découvrir ses métiers ou animer un atelier d’initiation à l’escrime. Le distributeur s’est engagé, dans le cadre du Pacte de performance, à soutenir financièrement la jeune sportive pendant quatre ans afin de « lui permettre de vivre sa passion et de se qualifier pour les JO de Tokyo en 2020 », explique le DRH, Philippe Agranti. Entre un contrat d’image et de parrainage et un contrat de travail, Système U a opté pour le second, « plus souple pour s’adapter aux aléas des compétitions », selon le DRH.

À l’exception de quelques sportifs très médiatisés, beaucoup d’athlètes n’ont pas de revenus suffisants pour subvenir à leurs besoins. Le dispositif, lancé en 2015 par le ministère des Sports, leur permet, à la fois, de se préparer sereinement aux compétitions sans avoir à rechercher des sponsors, et de réfléchir à leur future reconversion. Depuis un an, la jeune femme a eu l’occasion de passer du temps dans plusieurs services de l’enseigne. « J’ai adoré le marketing, cela m’a ouvert des horizons », reconnait-elle. Pour Système U, c’est l’opportunité de créer des liens privilégiés avec de futurs talents. « Lauren est actuellement en dernière année de licence en droit à la Sorbonne mais elle sait faire beaucoup de choses », reconnaît Philippe Agranti.

Surtout, sa capacité à rebondir après les JO de Rio, où elle s’est retrouvée au pied du podium, fait écho aux valeurs de l’enseigne qui espère que « sa forte capacité de résilience » va permettre de « créer de l’émulation ». « Nous avons institué le droit à l’erreur au sein de l’entreprise, mais il ne suffit pas de le décréter. Il faut que chacun puisse transformer son échec et continuer à progresser », souligne Philippe Agranti. L’objectif pour l’entreprise, aujourd’hui, est de déployer ce dispositif gagnant-gagnant dans chacun de ses établissements en France.

Les « gazelles de la mer » portent les valeurs de La Poste

Comme chaque année, une quarantaine de postières, guichetières, conseillères financières ou directrices d’établissement de tous âges, vont embarquer le 4 juin prochain à bord du Belem pour défendre les couleurs de La Poste lors de la course internationale Tall Ships Regatta, encadrées par un équipage professionnel. « En mer, l’entraide et le partage sont essentiels. C’est un peu comme au sein d’une entreprise », souligne le skipper Yvan Bourgnon, leur parrain. Axée sur la cohésion d’équipe et le dépassement de soi, cette aventure humaine porte les valeurs de l’entreprise – l’engagement, l’adaptation et l’entraide –, mais constitue aussi un véritable levier de management. Pour réussir, les « gazelles de la mer », comme on les appelle, vont devoir apprendre à collaborer pendant ces dix jours de traversée. « Une illustration de ce que vit la transformation de La Poste aujourd’hui », souligne Brigitte Dasseux, responsable du comité de pilotage Gazelles. À leur retour, les collaboratrices « reviennent transformées, elles ont pris confiance en elles. Certaines se révèlent et cela peut impacter ensuite le développement de leur parcours », constate-t-elle.

Auteur

  • Nathalie Tran