À l’issue de l’assemblée générale des actionnaires, qui s’est tenue le 23 juin, les membres du conseil de surveillance de la Compagnie générale des établissements Michelin ont décidé la création d’un nouveau comité responsabilité sociétale et environnementale du conseil de surveillance (CRSE), qui sera présidé par Monique Leroux, membre indépendant, et qui comptera également Anne-Sophie de La Bigne (membre indépendant) dans ses rangs. La politique RSE n’est pas nouvelle au sein de Michelin. Le groupe a même fait partie des pionniers en s’engageant, dès 2002, avec une première charte « Performance Responsabilité », pour évoluer ensuite vers la mise en place d’une gouvernance pilotée par un comité RSE. En septembre 2013, Jean-Dominique Senard, alors président de Michelin, avait détaillé les ambitions du groupe en matière de développement durable à horizon 2020 : amélioration d’au moins 10 % par rapport à 2010 de la performance des produits tout en réduisant le besoin de matières premières ; renforcement des processus responsables d’achat, de production et de logistique, permettant notamment une meilleure efficacité énergétique des sites industriels ; réduction des émissions de CO2. Parallèlement, le fabricant de pneumatiques s’est engagé à poursuivre les actions du groupe en faveur de l’engagement, de la santé et du développement des collaborateurs et à contribuer à l’emploi local ainsi qu’à l’économie circulaire par le biais de solutions de recyclage. Michelin est classé à la huitième place du top 10 2019 des entreprises à la meilleure réputation RSE dans le monde, publié par le Reputation Institute.