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L’enquête

Expérience : « Nous étions sceptiques au départ, mais les salaries nous ont convaincus »

L’enquête | publié le : 12.03.2018 | Lys Zohin

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Expérience : « Nous étions sceptiques au départ, mais les salaries nous ont convaincus »

Crédit photo Lys Zohin

L’accord de télétravail, en place depuis 2010 chez Norauto et renouvelé pour une période de trois ans à la fin 2015, a été initié par la direction, raconte Alain Monpeurt, délégué syndical central, CFE-CGC dans l’entreprise. « Même s’il existe de bonnes relations sociales au sein de l’entreprise, nous étions sceptiques, du fait que l’initiative venait de la direction, et nous voulions nous assurer que tout était bien bordé », se souvient-il. Conséquence, l’entreprise, spécialisée dans la réparation rapide automobile, met déjà en route une expérimentation de deux fois six mois. Une fois cette période passée, et surtout, une fois la certitude acquise que les participants aux tests étaient satisfaits, les syndicats ont signé un accord incluant quelques clarifications, notamment sur le temps de travail. « Il n’y a pas de forfait-jours et nous avions peur que les télétravailleurs en fassent plus que prévu », poursuit le syndicaliste. L’entreprise a donc mis en place ce qui pourrait être considéré comme un accord sur la déconnexion avant l’heure ! Par ailleurs, alors que les syndicats, décidément convaincus par un télétravail qu’ils boudaient au départ, souhaitaient une extension du dispositif à d’autres salariés que ceux du siège, basé dans les Hauts-de-France, pour qu’il embrasse les salariés des quelque 300 centres de réparation de Norauto en France, la direction a refusé…

Auteur

  • Lys Zohin