Les responsables des ressources humaines ne font pas de bruit. Nous qui les connaissons bien, nous pouvons témoigner qu’ils auraient pourtant matière à revendiquer. Eux qui gèrent le droit à la déconnexion, le droit au télétravail, le droit à l’égalité des salaires, le droit à la formation, à l’évolution, à la diversité, à la représentation… de leurs collaborateurs. Pour elles-mêmes, ces pièces maîtresses des organisations pourraient demander égalité et protection. Égalité afin que ces fonctions ne soient pas laissées qu’à des femmes, comme un semblant de pouvoir que l’on confierait au sexe faible afin que l’état-major affiche une certaine mixité. Aujourd’hui, 63 % des postes de DRH sont occupés par des femmes. Une proportion qui ne s’équilibre que lorsque l’on grimpe dans la taille de l’entreprise. Protection ensuite. Et il ne s’agit pas là d’empêcher qu’on arrache aux DRH leur chemise, comme c’est arrivé. Il s’agit de les accompagner dans la bonne exécution de leur mission, rendue de plus en plus complexe par un monde qui change. La clé de ce cheminement ? La formation et la reconnaissance.