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Le Dry January prend l'accent français

ISRH | Sur le terrain de la santé | publié le : 02.01.2020 | lys zohin

Après les excès des fêtes, que diriez-vous d’un mois sans alcool… En 2013, les Britanniques ont lancé le Dry January. Depuis, cette initiative a gagné du terrain et débarque en France cette année. Plusieurs associations, dont  Méthode H3D/France Janvier Sobre et SOS Hépatites Fédération & Maladie du foie, ont ainsi créé un site Web. L’idée a de quoi séduire les entreprises car le coût social de l’abus d’alcool est élevé, sans oublier l’impact de l’addiction à l’alcool sur la performance des collaborateurs.

Depuis un décret du 1er juillet 2014, l’employeur peut prévoir d’interdire toute consommation d’alcool sur le lieu de travail, sans aucune tolérance, à travers le règlement intérieur ou une note de service. En outre, l’article R4228-21 du Code du travail affirme qu’il est interdit de laisser entrer ou séjourner dans les lieux de travail des personnes en état d’ivresse. Le non-respect de cette interdiction est sanctionné par l’inspecteur du travail. L’employeur risque alors une amende de 3 750 euros par infraction constatée, soit autant de fois qu’il y a de salariés ivres dans l’entreprise. Enfin, sa responsabilité pénale peut être engagée s’il y a mise en danger délibérée d’autrui, par imprudence ou négligence, ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou par le règlement.

Les Ateliers Durables (un collectif d’experts spécialisés en formation QVT, conseils et animations sur le bien-être au travail et le développement durable en entreprise) proposent d’ailleurs un petit vade-mecum pour organiser un mois sobre dans l’entreprise.

Auteur

  • lys zohin