Les économistes et les responsables politiques soulignent la contribution des start-ups à l’économie française. Dynamiques et inventives, ces entreprises sont un des fers de lance de l’innovation en France et suscitent l’intérêt des salariés, surtout ceux de la génération Y. L’enquête réalisée par BVA fait le point sur la perception qu’ont les salariés de ces entreprises et plus généralement de l’innovation. 39 % des salariés ont cité en premier l’innovation comme marqueur associé aux start-ups et cette dimension a été évoquée par deux tiers des salariés.

Notons que pour un tiers d’entre eux, les start-ups sont également des entreprises dynamiques (36 %), qui exercent dans le secteur des nouvelles technologies (34 %) et de petite taille (33 %). Les salariés considèrent que la création de start-ups en France est principalement soutenue par des acteurs privés. Si seulement 3 % des salariés indiquent travailler dans une start-up, ils sont plus de 42 % à souhaiter y collaborer. À noter, l’écart générationnel sur cette question : 54 % des 15-29 ans sont séduits par cette perspective contre seulement 34 % des salariés âgés de plus de 50 ans. C’est avant tout la « culture start-up » qui séduit. Près d’un salarié sur deux qui souhaite travailler dans une start-up justifie ce choix par la liberté et l’autonomie dans le travail (51 %) et la perspective d’exercer dans un environnement professionnel agréable et détendu (50 %). Ils mettent aussi en avant les occasions professionnelles offertes (48 %) et l’attrait d’une rémunération plus attractive (42 %).

Six salariés sur dix affirment que leur entreprise est novatrice sur son métier. Ils sont en revanche moins d’un sur deux à penser qu’elle est innovante concernant son environnement de travail (43 %) ou ses pratiques RH (35 %). L’innovation en matière RH apparaît comme étant multiforme : elle concerne la qualité de vie au travail (48 %), la mobilité (44 %) ou encore le recrutement (39 %).

Les salariés estiment que les innovations en matière RH devraient porter avant tout sur la qualité de vie au travail (66 %) et dans une moindre mesure sur le management (41 %). À noter, si les employés se prononcent plus largement en faveur de changements liés à la QVT (70 %), les cadres mettent davantage en avant le besoin d’innovation dans le domaine du management (57 %).