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Entreprises industrielles : Compétitivité : le complexe français

L’actualité | publié le : 27.11.2017 |

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Entreprises industrielles : Compétitivité : le complexe français

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L’Allemagne, cet éternel modèle ? En matière de compétitivité, la réponse ne fait pas de doute pour les entreprises industrielles françaises, qui voient dans notre voisin d’outre-Rhin l’exemple à suivre.

Selon le baromètre Randstad Inhouse Services de la compétitivité, pour lequel OpinionWay a interrogé en septembre dernier les dirigeants de 200 entreprises industrielles françaises représentatives de leur secteur, et autant en Allemagne, les industriels français plébiscitent en tout premier lieu le « système de formation », jugé très favorable à la compétitivité de leurs homologues allemands par 47 % des répondants de l’Hexagone. Suivent la « capacité d’innovation » (39 %) et le « dialogue social » (38 %). Inversement, « l’approvisionnement et le coût de l’énergie », l’élément réputé très favorable à la France qui recueille le plus grand score auprès des industriels allemands, atteint tout juste 11 %. Dans ce contexte, la moitié (48 %) des entreprises industrielles françaises se jugent moins compétitives que les entreprises industrielles allemandes – tandis qu’outre-Rhin, seulement 5 % des industriels estiment être moins compétitifs que les entreprises de l’Hexagone.

La recette de l’industrie allemande ?

Commençons par constater que Français et Allemands ne misent pas sur les mêmes leviers. Alors que les Français estiment que leur « capacité à investir et à innover » est l’élément qui contribue le plus (58 %) à leur compétitivité, les industriels allemands soulignent quant à eux leur « capacité à recruter de la main-d’œuvre qualifiée » (53 %), suivie des « relations avec les sous-traitants » (40 %). Bref, là où les Français semblent privilégier les process, les Allemands préfèrent de leur côté investir dans les ressources.

Les principaux résultats

Ce que les Français envient aux Allemands et réciproquement

Les critères jugés « très favorables » à la compétitivité des industriels allemands sont le « système de formation » (47 % des Français estiment qu’il est très favorable en Allemagne comparativement à la France), la « capacité d’innovation » (39 %) et le « dialogue social » (38 %). En Allemagne, le critère réputé « très favorable » à la France qui atteint le plus grand score auprès des industriels allemands, « la capacité d’approvisionnement en énergie », ne recueille que 11 % des suffrages. Plus globalement, parmi les douze critères sur lesquels les industriels des deux pays devaient se prononcer, onze sur douze sont jugés « plus favorables » à l’Allemagne auprès d’une majorité (+ 50 %) d’industriels français tandis qu’en Allemagne, aucun critère n’est jugé « plus favorable » à la France par une majorité (+ 50 %) d’industriels allemands.

Des leviers de compétitivité différents

Alors que les industriels des deux côtés du Rhin s’accordent à dire que les Allemands sont les plus compétitifs, les leviers de compétitivité mobilisés dans les deux pays diffèrent : les trois critères qui contribuent le plus à la compétitivité de leur entreprise sont en France « la capacité à investir et à innover » (classé dans le top 3 dans 58 % des réponses), « les process de production » (49 %) et « la capacité à recruter de la main-d’œuvre qualifiée » (47 %). En Allemagne, au contraire, les trois critères les plus souvent cités sont « la capacité à recruter de la main-d’œuvre qualifiée » (58 %), « les relations avec les sous-traitants » (40 %) et « la qualité des infrastructures » (28 %).

Compétitivité et ressources humaines

Les trois leviers RH de la compétitivité sur lesquels les industriels français estiment avoir la marge de progression la plus importante sont la « polyvalence des salariés » (classé dans le top 3 dans 59 % des réponses), la « motivation et l’implication des salariés » (54 %) et la « maîtrise des coûts tels que masse salariale, budgets formation, etc. » (38 %). En Allemagne, les priorités RH sont différentes : les industriels outre-Rhin préfèrent investir sur la « motivation et l’implication des salariés » (51 %), la « fidélisation des salariés compétents » (49 %) et enfin leur « capacité à attirer des talents » (42 %).

Regards des industriels sur le couple franco-allemand

82 % des industriels en Allemagne et presque autant en France (80 %) estiment que « les dirigeants français et allemands jouent un rôle moteur dans la construction européenne sans laquelle rien n’avance ». Ce couple est toutefois jugé déséquilibré par 57 % des industriels français – mais seulement par 46 % des industriels allemands.

Randstad Inhouse Services

Randstad Inhouse Services propose le concept Inhouse : une agence de recrutement dédiée et hébergée sur les sites de ses clients. Cette solution s’adresse aux entreprises ayant des besoins en personnel importants pour des activités de production industrielle, logistique, agro-alimentaire ou de service. En France, les 450 collaborateurs permanents délèguent 15 000 salariés intérimaires par an dans 200 agences hébergées.