Quelle que soit la taille des entreprises, les directions des ressources humaines sont en passe de rattraper leur retard numérique sur les autres services. Si la production, la commercialisation-marketing ou la logistique ont franchi le cap numérique depuis plusieurs années, la gestion du personnel, le recrutement ou l’accompagnement des collaborateurs marquaient le pas.

Aujourd’hui, toutes ces fonctions essentielles des ressources humaines quittent leur monde de papier pour partir dans le « nuage », le data et ont gagné, en apparence, légèreté et mobilité. Mais l’agilité à un prix : celui des choix technico-économiques et des apprentissages rapides, quasiment faits à vitesse électronique. Car, sans doute les dernières dans le monde économique à passer à l’ère du tout numérique, les ressources humaines ne disposent plus des marges de manœuvre accordées à ceux qui testent ou innovent. L’adaptation des futures procédures et de ceux qui les appliquent doit (en exagérant quelque peu) être opérationnelle depuis avant-hier.

Voilà encore une pression qui s’exerce sur les décideurs et les responsables. Et celle-là n’a pas la légèreté… d’un nuage.