Les deux tiers des managers sont touchés par des manifestations religieuses se déroulant dans l’entreprise, selon un sondage publié fin septembre par l’Observatoire du fait religieux en entreprise (Ofre) et par l’Institut Randstad*.

En progression régulière depuis 2014, la proportion de salariés observant de telles manifestations s’est aujourd’hui stabilisée à 65 % (44 % en 2014). Il s’agirait d’un « plafond » structurel témoignant non pas d’une stabilisation du phénomène mais du poids des entreprises présentant une porosité au fait religieux.

L’Ofre distingue entre les manifestations personnelles du fait religieux (port d’un signe, demandes d’absence…), et les manifestations perturbantes (refus de travailler avec une femme, prières pendant le temps de travail…). Au total, 47 % des situations appellent une intervention managériale et 7,5 % des situations sont « bloquantes » (6,72 % en 2016).

Les demandes et pratiques personnels constituent donc les manifestations les plus courantes (voir graphique). A priori, elles ne gênent pas le bon fonctionnement de l’entreprise.