Le Réseau des Écoles de la 2^e Chance (118 sites E2C), qui forment des décrocheurs scolaires et des adultes sans aucune formation, s’inquiète de sa situation financière, car, explique Alexandre Schajer, président du réseau, « l’évolution des contributions des principaux financeurs conduit à s’interroger sur la pérennité des E2C. Les participations des régions, de l’État et des collectivités territoriales et locales régressent ». Le président du réseau propose donc de « pérenniser la structure de financement des E2C en analogie avec les dispositions conventionnelles de l’alternance ; de clarifier les zones de « concurrence » entre les dispositifs ; et de définir les conditions de l’essaimage des E2C sur tout le territoire national, pour offrir l’égalité d’accès et de droit à une deuxième chance aux 25 000 jeunes adultes qui sont potentiellement concernés. » Le RE2C met en avant ses bons résultats. En 2016, le taux de sorties positives des stagiaires après accompagnement post-formation a été de 62 %, et le coût par jeune accueilli est « remarquablement stable » autour de 5 119 depuis 2009.

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