Un directeur commercial est licencié pour avoir dénoncé des faits de corruption à son employeur qui le met à porte. Dans la lettre de licenciement pour faute grave, l’employeur fait état de tout autre grief. Un arrêt prononcé le 21 juin dernier confirme la nullité du licenciement puisque consécutif à la dénonciation du salarié, mais aussi l’obligation de l’employeur de répondre à la demande de l’intéressé et de le réintégrer à son poste.