La Poste a signé, le 21 juin, un accord majoritaire créant un comité de dialogue social stratégique, a annoncé le groupe le 26 juin. Ce comité, extralégal, est une « instance d’information et d’échanges destinée à développer le dialogue social et à donner aux organisations syndicales une meilleure connaissance de la stratégie et de la situation économique, sociale et financière du groupe », explique la direction. Cette création « illustre l’importance et la qualité du dialogue social dans le groupe La Poste », déclare Sylvie François, DRH du groupe. Le comité couvre La Poste et toutes les filiales du groupe ayant leur siège en France, quel que soit leur effectif.

Côté direction, siègent le Pdg, le directeur financier et le DRH du groupe. Le comité comprend par ailleurs 21 représentants du personnel titulaires et 21 suppléants. L’attribution des sièges est fonction des résultats aux élections des représentants du personnel au conseil d’administration de novembre 2015. À savoir : six sièges pour la CGT, cinq pour la CFDT, quatre pour SUD, quatre pour FO, un pour la CFTC et un pour la CFE-CGC. Le comité comprend également un représentant par fédération syndicale avec le statut d’observateur. Chaque syndicat ayant au moins un siège bénéficie d’une allocation annuelle forfaitaire de 4 000 euros à laquelle s’ajoutent 1 000 euros par représentant.

Le texte a été signé par la CGT, la CFDT, FO, la CFTC et la CFE-CGC. SUD ne s’est pas associé car « la direction a refusé que les membres du comité jouissent d’une pleine liberté de circulation dans les établissements », fait savoir Eddy Talbot, porte-parole de SUD PTT. Le syndicat est toujours en réflexion sur sa participation à l’instance.