J.-F. Bissonnette, P. Crétois, éd. Le Bord de l’Eau, 198 p., 20 euros.
Un essai stimulant qui interroge le rôle de la dette sous un angle social. Alors que l’endettement des pays est devenu un problème crucial, les chercheurs – philosophes et anthropologues – s’interrogent sur les contradictions que la dette génère : mécanisme de domination, « outil de dressage violent », culpabilité, sacrifice, affranchissement… Le livre aborde des théories variées : rapport aux politiques néolibérales, spécificités des femmes, de la coopération intergénérationnelle, sentiment d’être redevable aux efforts des générations passées.