Six mois après avoir mis en place la nouvelle complémentaire santé de Sordalab, Corinne Dumoulin, se dit ravie de son nouveau contrat. La gestionnaire de l’administration des ventes et des ressources humaines, a résilié l’ancien contrat responsable de son entreprise fin 2016. Sans aucun regret.

La PME située à Étampes (91), spécialisée en matériel pour l’enseignement des sciences, avait opté en 2014 pour l’offre de l’assureur de ses locaux et de sa flotte automobile. L’idée : se simplifier le choix d’un contrat de couverture collective de base pour les 45 salariés, en réponse à l’obligation légale.

Sauf que très vite la déception est au rendez-vous. En cause : une relation commerciale défaillante caractérisée par un prestataire aux abonnés absents. « Nous n’avions que très peu d’informations à propos de notre contrat. Les salariés, eux, obtenaient rarement des réponses à leurs questions. » Autre grief, des augmentations de tarifs annuelles assorties de prestations rabotées : « Nous avons découvert par un avenant que la prime de naissance avait été supprimée », se souvient Corinne Dumoulin. Ajoutez à cela des retards dans les remboursements et il n’en fallait pas plus pour inciter la PME à changer de prestataire.

Seulement voilà, la quête d’une nouvelle complémentaire s’avère compliquée pour une petite structure. Il s’agit de décrypter les offres de services, souvent complexes, et de les comparer alors même que les résumés des garanties diffèrent d’un assureur à l’autre. Une fois choisi l’assureur, reste à rédiger une lettre d’information à l’ensemble des collaborateurs pour expliquer la décision unilatérale de l’employeur (DUE) et la faire signer par les salariés. « Je n’aurais pas pu mener seule tout ce travail », confie la gestionnaire RH.

En septembre 2016, avec l’aide d’un représentant de Mercer, l’entreprise saute le pas. Le courtier en collectives propose des offres en marque blanche. Il a sollicité ses partenaires assureurs pour mettre en place une solution sur mesure adaptée aux besoins de Sordalab. Après diagnostic, calcul des avantages fiscaux et sociaux, l’intermédiaire d’assurance a soumis une proposition de garanties et de cotisations. Une offre simplifiée : le nouveau contrat “isolé”, sans couverture familiale, propose deux niveaux de garanties contre quatre pour la précédente complémentaire santé. En janvier dernier, quatre mois après la prise de contact avec le prestataire, le nouveau contrat a pris effet. Pour Corinne Dumoulin, le comparatif avec la précédente formule est sans appel. La nouvelle proposition présente plus de garanties et de meilleurs remboursements. Par exemple, des frais dentaires remboursés à 370 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BRSS) contre 200 % précédemment et des actes cliniques à 320 % au lieu de 270 %.

Autre avantage décisif, les échanges avec son interlocuteur commercial ont permis à l’entreprise d’obtenir toutes les réponses à ses interrogations. Elle a bénéficié d’un accompagnement pour la mise en place du contrat notamment à travers la mise en place d’un kit de communication auprès des salariés. Le prestataire a également organisé des permanences d’information pour les intéressés. Au quotidien, ceux-ci peuvent s’informer et consulter leurs remboursements sur un site Internet dédié.

S’ajoutent à cela des tarifs plus avantageux. « Nous sommes passés d’une cotisation de 27 euros à 23 euros. Et si nous n’avions pas résilié à temps, la cotisation des salariés s’élèverait aujourd’hui à 29 euros », témoigne Corinne Dumoulin. De son côté, l’employeur réalise une économie de 8 000 euros annuels.

La pilote du projet a aussi de quoi se réjouir à propos du contrat de prévoyance destiné aux salariés non cadres, récemment transféré chez Mercer. Sur ce poste, le coût annuel a fondu de 2000 euros.

Activité

Fourniture de matériel pédagogique scientifique.

Effectif

45 salariés.

Chiffre d’affaires

7,3 millions d’euros en 2015.