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La semaine

Rémunération globale : Les ETI convaincues par l’épargne salariale

La semaine | publié le : 20.06.2017 | Hélène Truffaut

Un nouveau baromètre met en lumière les politiques Comp & Ben des entreprises de taille intermédiaire. Dans neuf cas sur dix, quatre dispositifs d’épargne en moyenne sont proposés aux salariés.

L’épargne salariale ? Les entreprises de taille intermédiaires (ETI) sont largement pratiquantes, selon le premier baromètre consacré à la politique de rémunération et d’avantages sociaux(1) de ces dernières, réalisé par Audirep pour Amundi et RH & M et publié le 15 juin.

Presque toutes les ETI interrogées disent proposer au moins un dispositif d’épargne salariale et retraite à leurs troupes. Et près de neuf sur dix (88 %) en offrent quatre, en moyenne. Sans surprise, participation, PEE et intéressement sont les outils les plus courants, respectivement cités par 79 %, 78 % et 67 % des répondants, devant le Perco, l’abondement, l’article 83 et l’actionnariat salarié.

Fidélisation.

Globalement, les sondés considèrent leur politique de rémunération et d’avantages sociaux avant tout comme un levier de motivation, mais aussi de fidélisation des salariés. Et les sondés placent l’intéressement nettement en tête des mécanismes les plus « stimulants » (48 % des premiers choix, 87 % des trois premiers choix cumulés), devant la participation (28 % des premiers choix, 76 % en cumul). Loin derrière, l’abondement prend la 3e place (avec, respectivement, 8 % et 47 %), devant le PEE et l’actionnariat salarié.

Selon le baromètre, la problématique retraite devrait prendre de l’ampleur. Elle est notamment prise en compte à travers le Perco dans près d’une ETI sur deux : 49 % des répondants (taux qui grimpe à 61 % dans celles de plus de 400 salariés) disent en être équipés et 13 % annoncent leur intention de le déployer.

Un point intéressant : dans 27 % des cas, une passerelle compte épargne-temps (CET)-Perco(2) a été mise en place, et 12 % des sondés disent vouloir la proposer. Quant aux politiques d’abondement sur le Perco, elles sont diverses, si ce n’est que, la plupart du temps, le profil du salarié (ancienneté, CSP) n’entre pas en ligne de compte. Un quart des entreprises dotées d’un Perco proposent un abondement supérieur à 1 000 euros. Elles sont presque autant à n’en verser aucun. Enfin, plus d’un tiers des ETI (36 %) ont un article 83 catégoriel ou collectif (4 % l’ont en projet).

1) Étude menée entre le 10 mars et le 4 mai 2017 auprès de 156 responsables RH, Comp & Ben et directeurs généraux d’ETI (moins de 5 000 salariés).

2) Les droits inscrits sur un CET utilisés pour alimenter un Perco et non issus d’un abondement en temps ou en argent de l’employeur sont exonérés d’impôt sur le revenu dans la limite de dix jours par an.

Auteur

  • Hélène Truffaut