Jonathan Martineau, Ed. Lux, 312 pages, 18 euros.
Des premières horloges au moyen âge au temps universel coordonné défini en 1972, cet essai d’un enseignant canadien montre comment l’hégémonie d’un temps standard a modifié les rapports aux temps sociaux et au travail, jusqu’à devenir une valeur marchande « servant le capitalisme industriel ». Ce professeur en sciences politiques, influencé par Marx, livre un passionnant voyage dans l’histoire du temps et sa progressive « aliénation » par le capitalisme. Un livre engagé, qui donne à réfléchir sur notre rapport au temps de travail.