Roche, investi depuis longtemps dans la sensibilisation au handicap en entreprise, livre une étude sur l’insertion des personnes atteintes de sclérose en plaques.
À la veille de la Journée mondiale de la sclérose en plaques le 31 mai, Roche, en partenariat avec l’Union pour la lutte contre la sclérose en plaques (Unisep) et l’Association des paralysés de France (APF), met en lumière les freins à l’insertion et au maintien dans l’emploi des personnes atteintes de cette maladie et de leurs aidants et souligne le bénéfice de leur intégration pour les entreprises et pour la société.
Une étude, lancée par Roche et portant sur 800 personnes (malades, aidants, employeurs et actifs), décrypte l’impact de la SEP dans la sphère professionnelle. Cette maladie inflammatoire chronique et invalidante du système nerveux central touche aujourd’hui environ 10 personnes par jour en France, avec un diagnostic posé en moyenne à 30 ans. Elle a la caractéristique d’évoluer de manière imprévisible, ce qui constitue le frein le plus important à l’embauche pour la moitié des employeurs.
Interrogées sur les difficultés rencontrées dans leur quotidien professionnel, les personnes atteintes de SEP pointent en premier lieu la nécessité d’une meilleure information et sensibilisation des employeurs et des collaborateurs sur les spécificités de cette pathologie. 80 % disent aussi ne jamais avoir assisté à une campagne de sensibilisation au handicap en entreprise.
De son côté, Roche mène depuis plusieurs années des actions de ce type. De plus, l’entreprise « s’intéresse à la question de l’inclusion professionnelle des personnes atteintes de maladies chroniques, tel le cancer, souligne Jacques Tournier, DRH de Roche France.
Roche est déjà engagé dans le programme Cancer@Work, qui vise à faire évoluer les savoirs et les représentations liés au cancer en entreprise et à créer les conditions d’une meilleure intégration des collaborateurs touchés par un cancer. »
Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2016, Roche a adopté « un dispositif innovant de solidarité pour permettre le don de jours de repos entre collaborateurs, ajoute Jacques Tournier. Plus large que ce que prévoit l’application de la loi Mathys, il permet d’assumer la charge de proches atteints de maladies, de handicap ou de grave accident. »
