Face au burn-out, dont « le diagnostic reste difficile à établir », la Haute autorité de santé (HAS) recommande aux médecins traitants d’individualiser la prise en charge et d’entrer en contact avec le médecin du travail, notamment pour « alerter et avoir un éclairage sur le lieu de travail », dans une note publiée le 22 mai. Les symptômes repérables n’étant pas spécifiques au burn-out, les deux médecins devront s’intéresser aux conditions de travail, à la personne et à son vécu. La prescription d’un arrêt de travail est souvent nécessaire, ajoute-t-elle.