Trois ans après l’entrée en vigueur du décret autorisant la dématérialisation des titres-restaurant, lesquels fêteront aussi leurs 50 ans en septembre prochain, Moneo Payment Solutions (MPS), concepteur de la solution de carte titres-restaurant Moneo Resto, a interrogé 400 salariés bénéficiaires sur leur perception de cet avantage.
Considéré comme un composant à part entière et non négligeable de la rémunération par 50 % des sondés – avec une dotation de 1 500 euros par an en moyenne, précise MPS –, le titre-restaurant représente donc avant tout du pouvoir d’achat supplémentaire et immédiat.
Placé en 3e position des avantages sociaux, derrière la participation et l’intéressement, et les RTT, il est vu, par 47 % des sondés, comme un élément à prendre en compte lors de la recherche d’un nouvel emploi.
Si les salariés sont plutôt au fait de la participation employeur (plus de la moitié des entreprises clientes de Moneo Resto prend en charge 50 % de la valeur faciale du titre), leur connaissance du dispositif est plus limitée : seuls 39 % savent que les titres-restaurant ne sont pas intégrés dans le calcul de l’impôt sur le revenu, et un sur quatre qu’ils ne sont pas soumis à cotisations sociales.
Plus intéressant : 55 % des salariés disent préférer une hausse de 1 euro de la valeur faciale de leurs titres, soit environ 220 euros par an, à une augmentation de salaire annuel brut du même montant (176 euros nets). Or, constate MPS, « rares sont les entreprises à entendre cette demande de leurs collaborateurs. » Pour mémoire, les titres-restaurant sont exonérés de charges sociales sous réserve que la part patronale ne dépasse pas 5,38 euros (en 2017).
