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La semaine

Formation : Mooc : les facteurs de réussite

La semaine | publié le : 04.04.2017 | Laurent Gérard

Pourquoi va-t-on au bout d’un Mooc ? Et qu’en retire-t-on ? Unow, société de diffusion de cette modalité pédagogique, a posé ces questions, à l’automne 2016, à 1 382 apprenants qui ont suivi l’intégralité d’un des cinq Mooc retenus par Unow. Les résultats ont été rendus publics le 28 mars.

Le portrait-type

d’un apprenant allant au bout d’un Mooc est un homme, dans 60 % des cas, en activité dans la grande majorité (73 %) : seuls 13 % du panel étaient en recherche d’emploi. Ces apprenants se répartissent équitablement entre les 18-35 ans et les 36-50 ans (40 % pour chaque groupe). « De quoi tordre le cou à la légende d’apprenants uniquement jeunes actifs », commente Jérémie Sicsic, cofondateur de Unow. Point important : 63 % avaient déjà suivi au moins un Mooc avant de s’inscrire à nouveau.

En termes d’usage, 82 % estiment que le Mooc leur a permis « d’acquérir des compétences utiles dans leur travail », et 25 % pensent que le Mooc permet de « progresser dans sa carrière ». D’ailleurs, 28 % des apprenants considèrent que « le certificat de fin de Mooc est un élément valorisé par les employeurs ».

Mais on ne consomme pas l’intégralité d’un Mooc par hasard. Ainsi 9/10e de ces apprenants studieux se sont formés « sur un sujet qu’ils connaissent déjà » et ils étaient là « pour se perfectionner ». La moitié d’entre eux précisant d’ailleurs « qu’ils voulaient se renseigner sur les dernières innovations dans leur secteur », et 60 % affirment se former pour « se cultiver ». Ce qui explique peut-être qu’ils reconnaissent aux 2/3 qu’ils ont suivi leur Mooc, partiellement ou entièrement, le week-end.

Au final, 3/4 des personnes interrogées pensent que leur entreprise devrait proposer des Mooc.

Auteur

  • Laurent Gérard