En publiant le 28 mars leur plate-forme de propositions – 50 au total – les 150 DRH des grandes collectivités territoriales, réunis dans l’association ADRHGCT, apportent leur pierre au débat sur la fonction publique, lancé par les présidentiables. Reconnaissant que le statut de leurs agents doit se moderniser et se simplifier, ces DRH affirment qu’à la différence de l’entreprise, dans les services publics, productivité ne rime pas avec rentabilité. En vue de gagner en efficience, ils préconisent toutefois l’allégement des procédures administratives, notamment celles liées à la gestion de carrières, en assouplissant les interventions des commissions paritaires (en cas de détachement, de mise en disponibilité) ou du conseil de discipline lors d’un licenciement pour insuffisance, et en levant les freins à la mobilité.

Ils revendiquent aussi, chiffres à l’appui, une rémunération plus juste (dont la refonte des 150 indemnités de dédommagement), et une clarification du temps de travail, qui doit rester calé sur la norme des 1 607 heures, avec l’encadrement des autorisations d’absence.

L’association milite également pour une diversification dans les recrutements et insiste sur le “management des compétences”, via le renforcement de la formation et de la mobilité en favorisant les passerelles à l’échelle du bassin d’emploi.