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L’enquête

La clé de l’accompagnement

L’enquête | publié le : 28.02.2017 | L. G.

Si les entreprises négligent l’accompagnement du salarié en formation numérique, elles peuvent s’attendre à des déconvenues. L’enquête ISTF fait en effet un constat majeur : près d’un apprenant sur deux ne va pas jusqu’au bout de sa formation numérique s’il n’est pas accompagné ! Le tutorat est donc un « indispensable » de la formation à distance, plus particulièrement lorsqu’elle porte sur les fondamentaux tels que les langues, les outils bureautiques ou le management, où les apprenants se sentent moins concernés car le sujet n’est pas directement lié à leur problématique métier. « La présence d’un tuteur augmente en effet considérablement le taux de complétude des parcours de formation, qu’ils soient sur les fondamentaux ou sur les métiers mêmes. Cela montre bien qu’un outil de digital n’est utile que s’il est bien piloté et n’a pas de sens sans l’animation du formateur. Le formateur fait la performance de l’outil, l’un ne remplace pas l’autre, c’est une évolution du métier », résume Raphaël Luttiau.

Parmi les outils à disposition des formateurs pour assurer le tutorat, y en a-t-il un qui a leur préférence ? Il semble que la classe virtuelle soit plébiscitée pour son efficacité pour assurer le tutorat. Elle s’inspire de la pédagogie présentielle et facilite les interactions : un tableau blanc, un espace de chat, le partage d’écran et, surtout, la possibilité de poser des questions en direct. Sur ces trois dernières années, la classe virtuelle connaît une évolution constante. Mais l’intérêt d’un forum n’est pas loin derrière.

Réactivité et indépendance

Reste à savoir qui est censé produire ces modules de formation via le numérique. Très clairement, de plus en plus d’entreprises souhaitent pour leurs collaborateurs des formations sur-mesure produites en interne ou bien en faisant appel à des sociétés spécialisées dans ce domaine. Cette tendance s’intensifie fortement cette année : en effet, les contenus sur catalogue ne représentent dorénavant plus que 21 % du volume de formation présentielle.

« Au-delà des économies budgétaires évidentes à créer ses propres formations e-learning en interne (prestataires externes, déplacement, logistique, etc.), la création de formations digitales offre aux services formation une réactivité et une indépendance capitales pour les besoins de l’entreprise, note Raphaël Luttiau. Lorsqu’un besoin est identifié, le service formation qui internalise a la possibilité d’y répondre rapidement en créant une ressource digitale et en la diffusant à chaque personne qui en aura l’utilité. »

Auteur

  • L. G.