Le groupe LNA Santé a signé le 13 décembre et le 25 janvier deux accords triennaux (2017-2019) sur la qualité de vie au travail et l’égalité professionnelle, s’appliquant à 3 700 salariés (sur 5 000) exerçant au sein de 45 maisons de retraite et neuf établissements du sanitaire. Dans un secteur souffrant d’un manque d’attractivité, LNA mise sur une amélioration de la QVT pour attirer et conserver ses salariés.

La QVT commence par le partage de la culture d’entreprise, depuis l’accueil des nouveaux embauchés (nombreux, avec 15 à 20 % de turnover) via un parcours d’intégration et un livret d’accueil, jusqu’à l’expression des salariés par le biais d’enquêtes de satisfaction. Les managers seront tous formés à « respecter, donner du sens, jouer collectif, entreprendre et manager dans la durée ».

Le principe de subsidiarité incite les collaborateurs à prendre des initiatives pour améliorer leurs conditions de travail. Affirmant qu’« un salarié est d’autant plus bien traitant qu’il est bien traité », l’accord instaure des comités de bientraitance.

Pour améliorer l’image de ces métiers, le texte encourage le développement de « journées métiers » pour échanger sur les pratiques.

Au sein du chapitre sur l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle, l’accord prévoit une charte des temps, de bonnes pratiques sur les réunions et le droit à la déconnexion. La prévention des risques inclut les risques psychosociaux (violences et incivilités, gestion de crise) et ceux liés à l’activité physique (poursuite des formations PRAP*), pour des métiers du grand âge où beaucoup de manutention est nécessaire. La direction s’engage à installer des équipements de surélévation dans au moins dix établissements. Les conditions de retour au travail après une longue absence seront aussi améliorées.

La seconde partie de ces accords traite de l’égalité professionnelle et de la diversité au sens large et entend favoriser la variété des profils, dans un groupe qui emploie déjà 45 nationalités.