L’accélération est là. Entre 2010 et 2014, près de 4 millions de salariés en moyenne ont exercé une profession “verte” ou “verdissante”, représentant 14,6 % des emplois, après une croissance de 2,6 % au regard de 2007, selon la Dares qui a publié deux notes sur le sujet le 31 janvier. Mais l’évolution en est différentiée. Les professions vertes – celles qui ont une finalité environnementale – comptent 144 000 salariés, soit 0,5 % de l’emploi total. Ces effectifs, qui se répartissent entre l’énergie (45 %), l’assainissement et le traitement des déchets (35 %) et la protection de la nature et de l’environnement (20 %), ont connu une forte croissance en cinq ans : + 9,1 %. Toutefois, le gros des troupes, les professions “verdissantes” – celles dont l’exercice est potentiellement affecté par la prise en considération des préoccupations environnementales – compte 3,76 millions de travailleurs, principalement dans le bâtiment, les transports, l’industrie, la recherche et l’agriculture. Des professions qui ne pèsent que pour 14,1 % de l’ensemble des emplois, après une hausse limitée à 2,4 %.