Le 31 janvier, l’accord sur le métier de facteur, négocié depuis l’automne à la suite de la médiatisation de cas de souffrances au travail à La Poste, a été validé. En effet, FO a décidé de le signer, comme l’avaient déjà fait la CFDT, la CFTC et la CGC. Jointe aux signatures de la CFDT (21,05 %), de la CFTC (3,45 %) et de la CGC (2,60 %), celle de Force ouvrière (18,9 %) permet d’atteindre le seuil des 30 % de voix nécessaires pour valider l’accord. Philippe Charry, secrétaire général de FO Com, explique cette décision importante par le fait « d’avoir obtenu des garanties sur l’application de l’accord : nous veillerons à ce qu’il soit strictement appliqué ».

Pour ces syndicats signataires, le texte apporte des réponses en matière d’organisation de travail, de créations d’emploi et de promotions. Plusieurs points sont importants : l’embauche de 3 000 CDI, à temps complet en 2017, soit le double de ce qui avait été initialement annoncé par la direction ; la limitation de la sécabilité (c’est-à-dire le fait pour un facteur de se voir attribuer un secteur supplémentaire, en plus de sa tournée), à 30 jours par an et par agent ; et la promesse de 35 000 à 36 000 promotions (jusqu’en 2020) avec des augmentations de salaires de 60 à 120 euros par mois et par facteur.