Les quinze directeurs généraux des Banques populaires ont signé, le 18 janvier, en présence de la directrice générale en charge des ressources humaines du Groupe BPCE, Catherine Halberstadt, la Charte pour l’équilibre des temps de vie, dont l’objet est de permettre aux salariés de mieux vivre leur parentalité. Ce faisant, ils s’engagent notamment à sensibiliser leurs responsables RH et leurs managers aux enjeux de la parentalité, à aménager les conditions de travail pour les femmes enceintes, et à prévenir et éliminer les pratiques discriminantes pour les salariés parents.

La Charte pour l’équilibre des temps de vie a été créée en 2008 par l’Observatoire de l’équilibre des temps et de la parentalité en entreprise (OPE). Elle a été signée par environ 500 employeurs, représentant 4,5 millions de salariés. L’adhésion des Banques populaires, qui emploient 31 000 salariés, est une belle prise pour l’OPE. Celui-ci avait présenté, le 6 janvier, un manifeste pour une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, afin d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle de 2017 pour qu’ils s’engagent sur ce sujet. L’OPE leur demande notamment d’organiser un « Grenelle des temps » réunissant les parties prenantes au sujet. Jérôme Ballarin, le président de l’Observatoire, avance déjà des mesures concrètes, comme d’affecter le crédit d’impôt famille au développement du télétravail, ou de désengorger les transports par l’instauration d’heures de travail décalées. Pour l’heure, aucun candidat n’a répondu.