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3 questions à… Michèle Rossi

Acteurs | publié le : 10.01.2017 | Mariette Kammerer

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3 questions à… Michèle Rossi

Crédit photo Mariette Kammerer

La directrice du département relations sociales de l’AFB revient sur les engagements du secteur bancaire en matière d’insertion des jeunes, assis sur trois partenariats signés ces derniers mois.

La profession bancaire a pris plusieurs engagements en faveur de l’insertion des publics en difficulté. Pouvez-vous rappeler les grands axes du plan d’action signé en juin ?

Nous avons souhaité élargir notre démarche d’insertion des publics en difficulté, en lien avec le pacte de responsabilité conclu avec la CFDT. Pour faciliter l’identification et le recrutement de personnes éloignées de l’emploi, ce plan d’action prévoit de conclure des partenariats avec des structures d’insertion, avec un focus sur les jeunes, les personnes handicapées, et l’Ile-de-France. Le 19 septembre, nous avons présenté à nos adhérents les deux premiers partenariats signés par l’AFB en les incitant à s’y engager. Cela impliquera sans doute pour les DRH et responsables formation de revisiter les parcours d’intégration et les méthodes pédagogiques pour les adapter à ces nouveaux publics.

Un premier partenariat signé en juillet vise à repérer des jeunes sportifs pour les recruter en alternance ?

En effet, notre partenaire dans ce projet est l’Agence pour l’éducation par le sport (APELS). Des associations sportives locales repèrent des jeunes sans emploi dont le comportement assidu aux entraînements, motivé et respectueux des règles, correspond aux attentes de la profession bancaire, et les signalent à notre partenaire. Celui-ci les prépare à la vie en entreprise, puis une banque leur fait découvrir pendant un mois les métiers bancaires.

Les jeunes intéressés sont remis à niveau via une préparation opérationnelle à l’emploi et signent un contrat de professionnalisation. Ils peuvent choisir par exemple entre les métiers d’accueil en agence, de téléconseiller, ou du back-office. Le succès du projet pilote mené depuis un an par LCL et le Crédit agricole nous a convaincus de démultiplier l’opération.

Qu’attendez-vous du second partenariat signé en septembre avec la fédération des entreprises d’insertion ?

Nous comptons sur ce spécialiste de l’insertion pour orienter vers nos métiers des personnes peu qualifiées, les préparer en amont et nous présenter des candidats en fonction des profils que nous allons lui communiquer. Les entreprises d’intérim d’insertion, notamment, sont un vecteur intéressant pour tester des candidats avant de les recruter sur des CDD de remplacement, voire des CDI. L’AFB joue un rôle de mise en relation entre les banques et les 13 délégations régionales de cette fédération.

Auteur

  • Mariette Kammerer