Les rémunérations du secteur associatif se positionnent jusqu’à 41 % en dessous du secteur marchand, selon la 2^e édition de l’étude de rémunération dans les organisations d’intérêt général (près de 50 000 bulletins de paie analysés dans 69 structures) menée par les cabinets Deloitte et Taste et publiée le 13 décembre. Et la prise de responsabilité serait moins reconnue dans ce milieu, où la part variable individuelle reste par ailleurs anecdotique : alors que 9 sociétés du secteur marchand sur 10 proposent un tel système. En outre, pratiquement aucune n’a mis en place un système de rémunération variable collectif de type participation ou intéressement. « Si nous pouvons légitimement penser que la modération salariale […] pour les postes de dirigeants d’associations et de fondations est le reflet du fait que « la motivation dépasse le salaire », nous pouvons néanmoins nous interroger sur la réalité de cette maxime pour les postes de responsabilité inférieure et notamment pour le management intermédiaire où nous constatons de 15 % à 22 % d’écart de rémunération », soulève Jean-Philippe Gouin, associé capital humain chez Deloitte.