L’Association nationale des DRH (ANDRH) vient de publier un recueil de bonnes pratiques en matière de droit à la déconnexion ainsi qu’un modèle de charte relative à l’utilisation des outils numériques professionnels. L’objectif étant de doter ses adhérents d’outils pratiques pour travailler sur le sujet du droit à la déconnexion, qui fera l’objet d’une obligation de négociation à compter du 1^er janvier 2017.

« Notre commission du dialogue social a recensé des initiatives prises dans différentes entreprises, que nous avons regroupées autour de cinq thèmes : formation-accompagnement, outils, mesure-étude, réglementation et communication-information », explique Jean-Pierre Poisson, directeur des relations sociales de Bouygues Telecom et animateur de cette commission. On y retrouve par exemple : la formation pour l’exemplarité managériale des cadres et de la direction ; l’affichage d’une fenêtre pop-up invitant le collaborateur à respecter ses temps de repos ; l’enquête de perception pour savoir si un salarié arrive facilement à « décrocher » le soir ou le week-end ; définition d’une plage de déconnexion en fonction du temps de travail effectif de chaque collaborateur, etc.

Par ailleurs, la proposition de charte « n’est en aucun cas un modèle unique, souligne Jean-Pierre Poisson. Pour nous, le sujet du droit à la déconnexion est avant tout un thème à traiter sous l’angle des comportements à adopter pour parvenir à un usage raisonnable des outils numériques ».