En 2015, 72 % des entreprises du SBF 120 disposaient d’un Perco, soit 4 points de plus qu’en 2014, selon le 6e baromètre annuel du partage du profit rendu public par Eres le 7 décembre. En 2011, seulement la moitié du panel en était pourvue. Le taux d’abondement moyen se situe à 74 % en 2015, en hausse de 2 points par rapport à l’année précédente, et le plafond de l’abondement atteint 981 euros, contre 912 en 2014. Le taux d’équipement en dispositif article 83 progresse lui aussi, légèrement : 85 % des entreprises du SBF 120 le proposent, majoritairement à leurs cadres (+ 2 points). Quant au Compte épargne temps, il peut être monétisé vers le Perco dans 87 % des cas et vers l’article 83 dans 13 % des cas.
Au global, le montant moyen d’épargne salariale perçu par les salariés des entreprises du SBF 120 reste stable d’une année sur l’autre, à 4 206 euros contre 2 546 euros dans les entreprises de 10 salariés et plus. La diminution des versements liées à la participation est compensée par la hausse des montants d’intéressement.
Autre fait notable : en matière de partage du profit, les entreprises du SBF 120 ont versé en moyenne quatre fois moins à leurs salariés qu’à leurs actionnaires en 2015. L’écart se creuse d’une année sur l’autre, le montant moyen des dividendes ayant progressé de 25 %. Avec de notables exceptions. Ainsi, « cinq entreprises du panel privilégient davantage leurs collaborateurs que leurs actionnaires depuis cinq ans, avec de surcroît des montants plus élevés que dans la moyenne du SBF 120 », souligne Olivier de Fontenay, associé fondateur d’Eres. Il s’agit d’Alstom, de Dassault Systems, de Technip, de CGG et du Groupe Seb.
