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3 questions à… Sébastien Bompard

Acteurs | publié le : 29.11.2016 | Emmanuel Franck

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3 questions à… Sébastien Bompard

Crédit photo Emmanuel Franck

Président réélu d’À compétence égale, associé du cabinet de recrutement Taste, Sébastien Bompard tire un bilan de son mandat, au cours duquel l’association s’est développée en province.

Vous avez été réélu, en juillet dernier, à la présidence de l’association À compétence égale, qui fédère des cabinets de recrutement engagés contre les discriminations. Quel bilan tirez-vous de votre précédent mandat ?

Au cours des deux dernières années, les administrateurs et l’équipe d’À compétence égale ont œuvré au développement territorial de l’association. Créée il y a dix ans par Alain Gavand – nous avons fêté cet anniversaire le 24 novembre –, celle-ci fédérait jusqu’à présent presque exclusivement des cabinets de la région parisienne. Or, les problématiques que nous abordons concernent tout le monde. Nous avons donc décidé qu’il nous fallait également être présent en province. La semaine “À compétence égale pour la diversité”, événement que nous organisons depuis trois ans et qui se déplace dans plusieurs grandes villes de France, nous a aidés dans ce but.

Je rappelle qu’au cours de cet événement, des membres de notre association reçoivent bénévolement des candidats potentiellement discriminés. Il s’agit de leur donner les premiers éléments utiles à leur parcours de candidat en leur tenant un discours transparent à la fois critique et bienveillant.

Aujourd’hui, l’association compte 60 cabinets pour 105 implantations dont 60 implantations en province et plusieurs antennes régionales à Lille, Strasbourg, Nantes, Marseille…

L’association intervient-elle auprès des pouvoirs publics pour faire des propositions ?

Nous avons fait partie de plusieurs groupes de réflexion interministériels pour la préparation de la loi égalité et citoyenneté. Nous défendons l’idée d’une formation obligatoire à la non-discrimination, une fois tous les cinq ans, pour toutes les personnes en charge du recrutement dans les entreprises de plus de 50 salariés et dans les cabinets de recrutement.

Sur quoi allez-vous travailler au cours de votre nouveau mandat ?

Pour les deux prochaines années, qui seront mes dernières en tant que président, je souhaiterais que l’association s’ouvre aux entreprises. Ces dernières nous sollicitent de plus en plus pour les aider sur des formations anti-discriminations au recrutement. C’est une reconnaissance de la légitimité de l’association dans ce domaine, mais celle-ci n’a pas vocation à être un organisme de formation. Nous nous sommes donc dits qu’il serait intéressant d’inviter les entreprises à nous rejoindre. En rapprochant les cabinets et les entreprises, nous serons en mesure de formuler des propositions communes à partir de nos expériences respectives.

Auteur

  • Emmanuel Franck