Le 18 novembre, la Fédération de la formation professionnelle a présenté un « livre vert » de « préconisations souhaitées par les entreprises afin de renforcer et de valoriser leur investissement dans la formation ».
Selon la FFP, les entreprises souhaitent « des outils plus souples et agiles de reconnaissance de la compétence professionnelle », et voudraient être « incitées à investir dans des projets de formation adaptés à leur environnement par un mécanisme de crédit d’impôt formation ».
« Un tel mécanisme d’incitation fiscale accompagnerait le changement systémique de la loi du 5 mars 2014 qui fait de la formation un investissement et non une charge pour l’entreprise, et participerait à la valorisation du capital humain du pays », commente la FFP. La création d’« un label Capital humain pour les entreprises investissant de manière exemplaire dans leurs compétences » est un « impératif particulièrement fort pour les PME-PMI qui rencontrent des difficultés à lever des ressources financières auprès de leurs interlocuteurs investisseurs ou banquiers ». Ce label Capital humain permettrait de pallier ces difficultés, assure-t-elle.
La mise en « place d’une plateforme régionale d’échanges sur le sujet des compétences » permettrait la création de liens et la généralisation des bonnes pratiques existantes. Dans la même logique, « un contrat interentreprises de partage des compétences », notamment entre grandes entreprises et TPE-PME, « permettrait de maximiser la cohérence et l’efficience des dépenses de formation ».
