Hausse des souscriptions et baisse des rachats au cours du 1er semestre 2016 : les versements nets sur les dispositifs d’épargne salariale ont doublé sur un an pour atteindre plus de 3 milliards d’euros. « Les salariés ont davantage épargné leur intéressement et ils ont moins puisé dans leur épargne disponible », commente, dans son bilan semestriel publié le 17 octobre, l’Association française de la gestion financière (AFG). Qui y voit un effet probable de la loi Macron (fléchage par défaut de l’intéressement vers le PEE).
Dans le détail, les versements bruts se sont élevés à 9,8 milliards d’euros (+ 12 % par rapport au 1er semestre 2015), dont 3,9 milliards pour l’intéressement (+ 30 %), 3 milliards pour la participation, 1,6 milliard pour l’abondement et 1,3 milliard pour les versements volontaires. Le montant des rachats, à 6,7 milliards, a baissé de 8 %.
Toujours à 117 milliards d’euros au 30 juin 2016, le montant des actifs gérés a diminué de 2,5 % sur un an, du fait de « l’effet marché défavorable, en particulier sur l’actionnariat salarié » (AS). Les fonds diversifiés représentent 63 % des encours, contre 37 % pour les fonds d’AS. Les fonds ISR (investissement socialement responsable) totalisent 21,7 milliards (+ 2 % sur un an).
Les Perco représentent près du tiers de la collecte nette de l’épargne salariale au 1er semestre. Et poursuivent leur ascension, affichant 13 milliards d’euros d’encours (+ 10 % sur un an) pour 2,2 millions d’adhérents (+ 10 %) dans 212 000 entreprises (+ 8 %). Devenue le mécanisme d’affectation par défaut du Perco, la gestion pilotée progresse, mais ne concerne encore que 25 % des encours.
