La banque vient d’annoncer la signature d’un accord relatif à la qualité de vie au travail. Parmi les sujets abordés : le travail de qualité et l’intégration des impacts humains du changement.
La DRH de Natixis Anne Lebel a rendu publique le 20 septembre la conclusion d’un accord sur la qualité de vie au travail (QVT) – fin août – avec trois syndicats (CFDT, CFTC et Unsa). Applicable depuis le 1er septembre, il aborde quatre thèmes : les conditions favorisant un travail de qualité, le renforcement de la qualité des relations et la coopération, l’amélioration du bien-être au travail et la prise en compte des dimensions humaines dans les projets de transformation.
Pour permettre aux salariés de fournir un travail de qualité, Natixis insiste sur la nécessité de leur donner des informations « utiles » à l’exercice de leurs fonctions. De plus, la QVT passe, selon l’accord, « par une charge de travail adaptée au temps de travail du salarié (…), par l’adéquation des objectifs avec les moyens qui lui sont alloués et les compétences dont il dispose ». Natixis place en annexe de son accord des chartes du bon usage des e-mails et des bonnes pratiques de réunions.
Par ailleurs, l’entreprise encourage les expérimentations de groupes d’expression sur le travail, précisant que l’animation pourra être confiée à un salarié de l’équipe, manager ou non, voire à un « facilitateur » externe à l’équipe ou à l’entreprise.
Pour renforcer le collectif et le lien social dans un contexte de digitalisation du travail, Natixis entend porter une attention particulière à la convivialité, aux espaces de travail et à la qualité des relations. Elle s’engage à actualiser son référentiel managérial, qui vise à définir les comportements attendus des managers.
Afin de prévenir les risques pour la santé, la banque s’engage à renforcer la sensibilisation aux RPS et à intégrer dans le cursus des nouveaux managers un module dédié à la prévention. Divers services sont organisés pour faciliter l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle.
Enfin, Natixis souhaite mieux anticiper les impacts humains des projets de transformation, intégrer la dimension humaine dans la conduite de changement, communiquer et mieux associer les collaborateurs aux différentes étapes des projets.
L’accord prévoit la création d’un Observatoire paritaire de la QVT, dont les membres échangeront sur la mise en œuvre du texte.
