La croissance du chômage a incité les pays européens à rationaliser leur gestion de l’assurance chômage. Le choix généralement opéré est celui d’une activation des dépenses passives en faveur de la reprise d’emploi. Dans le même temps, les dispositifs mettent en avant la responsabilité des personnes, le chômage est souvent considéré comme un échec individuel qu’il appartient à chacun de corriger, sauf à devoir en assumer le coût en termes de déqualification sociale. Sous la direction d’une économiste et d’un sociologue, une vingtaine d’auteurs comparent ce tournant néolibéral de la gestion du chômage dans des pays de l’OCDE.