Le manager presque parfait… « et qui ne cherche surtout pas à le devenir », précise le sous-titre. Effort louable en ces temps où chacun est sommé d’être responsable de ce sur quoi il n’a aucune prise. Voilà ce qu’on nomme l’individualisation de la gestion des ressources humaines. Le manager idéal est un mouton à cinq pattes, chacun le sait. Antoine Carpentier, consultant RH, explique comment en faire un mouton à six pattes (dixit). En clair, il s’agit d’apporter beaucoup de considération aux collaborateurs tout en étant capable de sanction ; de développer un haut niveau de concentration sur le court terme tout en étant capable d’une vision à long terme ; de valoriser les efforts des collaborateurs sans oublier de veiller à leur formation. Un côté parent idéal en quelque sorte. Au moins, dans l’entreprise, il paraît que cela s’apprend ! Si l’on suit bien l’auteur dans son pessimisme actif, le manager devra pour cela travailler ses points faibles sans pour autant perdre de vue qu’il s’agit là d’une mission quasi impossible. Mais il ne devra cependant pas oublier d’exercer ses points forts. Au boulot !