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Six comportements agiles

La chronique | publié le : 12.07.2016 |

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Six comportements agiles

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Meryem le Saget conseil en entreprise

Il faut bien l’admettre,

toutes les équipes ne sont pas agiles, même si elles pensent l’être. En fait, l’équipe agile se reconnaît dans les faits. Comme souvent, les comportements sont plus parlants que les discours.

Aimer la collaboration.

Les membres d’une équipe agile échangent, partagent la charge de travail, visualisent leurs résultats, s’entraident. Cet esprit de collaboration est précieux dans les projets complexes. Effectivement, pouvoir réunir des compétences variées est un atout, on avance plus vite, avec davantage de chances de réussite. Les “cavaliers seuls”, qui aiment fonctionner en solo, ne sont pas très à l’aise dans ces environnements collaboratifs. À l’opposé, les jeunes générations ont adopté depuis longtemps ces façons de travailler : le partage et l’entraide leur sont tout à fait naturels.

Se donner du feedback.

Le secret de cette pratique est dans la précision. Dire « Beau travail ! » est une remarque fort sympathique, mais ce n’est pas un feedback, c’est un compliment. Le feedback serait de dire : « J’ai apprécié ta rigueur ce matin : même en plein rush, tu faisais attention aux détails ! » Contextualisé, précis, puissant. Positifs ou négatifs, les feedbacks circulent facilement dans les équipes agiles. Les personnes savent les donner et les recevoir avec autant d’ouverture que de simplicité. Tout un art…

Demander de l’aide.

Derrière ce comportement, rien n’est dangereux ou mal perçu, car nul n’est censé tout savoir sur un projet et ses multiples facettes. D’ailleurs, plus on demande de l’aide tôt, mieux cela vaut. Les coéquipiers n’ont pas à jouer les pompiers à la dernière minute. Les spécialistes du « ça va je me débrouille, je n’ai besoin de personne ! » sont vite en difficulté dans les équipes agiles. Demander de l’aide, c’est rester humble et réaliste sur ses possibilités.

Voir ce qu’il y a à faire.

Quelle que soit la situation, les personnes repèrent ce qui a besoin d’être fait et, spontanément, elles s’organisent pour réaliser les tâches requises. Qu’il s’agisse de planifier une étape ultérieure du projet ou de ranger une salle après la réunion, elles voient et elles font. Elles ne se disent pas « ce n’est pas mon job » ou « quelqu’un d’autre le fera à ma place ». Observation, sens du service, efficacité.

Maîtriser le 80-20.

20 % de ce que l’on fait produit 80 % des résultats. Les équipes agiles savent se concentrer sur les priorités : grande attention à l’essentiel, et pour le reste, rapidité sans viser la perfection. Les tests terrain compléteront le travail et apporteront à l’équipe les apprentissages nécessaires à l’atteinte des résultats.

Contribuer en dehors de son expertise directe.

Chacun a bien une description de poste, mais, en réalité, le travail collectif attend une contribution moins cloisonnée. On dit souvent 1 + 1 = 3. Mais cela ne se passe jamais si chacun reste cantonné dans son domaine. Dans une équipe agile, les collaborateurs acceptent de s’adapter et sortent régulièrement de leur zone d’expertise directe (et de leur zone de confort) pour apprendre davantage : en amont, en aval et autour de leur métier de base. C’est le meilleur moyen d’acquérir une largeur de vue et de pouvoir contribuer utilement à l’objectif commun.