Dans un monde qui bouge si vite, on comprend bien la nécessité de se développer… mais comment ?

en apprenant à faire des choses qu’on ne savait pas faire avant. Qu’avez-vous appris de nouveau depuis trois mois ? Sur quoi vous êtes-vous formé ? Qu’avez-vous approfondi en suivant des cours ou des tutoriels sur Internet ? Quelle expérience vous a fait changer de regard ? Qu’avez-vous réussi avec d’autres ? Le futur nous demandera de nous former en permanence, autant en acquérir le réflexe dès maintenant.

c’est aussi faire preuve d’une plus grande maturité. Est-on encore intimidé par les chefs ou envieux de leur position ? Veut-on briller pour leur montrer qui l’on est ? A-t-on besoin d’être au centre de l’attention ? Cherche-t-on à avoir raison, à être obéi ? À l’opposé, fuit-on les engagements et les responsabilités pour se mettre à l’abri des prises de risques ? Toutes ces tentations bien humaines vont créer des dysfonctionnements dans les équipes. Grandir, c’est apprendre à dépasser le stade du besoin : besoin de pouvoir, de sécurité, de reconnaissance, de revanche, d’autonomie, de statut… Chacun a son travail à faire !

dit aussi amélioration de sa manière d’être avec les autres. Écouter vraiment le point de vue de son interlocuteur sans préparer sa repartie. Dire les choses avec calme et vérité, sans jugement. Souligner ce qui pourrait améliorer les situations, faire ses demandes, coconstruire les solutions, s’adapter en souplesse sans se renier… Le chemin personnel n’est jamais terminé. De quoi avez-vous pris conscience depuis six mois dans votre façon d’interagir avec les autres ? Les feedbacks de vos collègues sur votre comportement sont-ils encourageants ? Avez-vous progressé en souplesse intellectuelle et de caractère (fondamental aujourd’hui) ? En quoi votre posture a-t-elle changé ?

Certains choisissent des séminaires pour mieux se connaître, accroître leur confiance, progresser en intelligence émotionnelle. D’autres utilisent les événements de la vie pour réfléchir sur eux-mêmes, ou encore travaillent avec l’aide d’un coach ou d’un groupe de pairs. Les voyages ou la pratique approfondie d’une discipline peuvent aussi aider à grandir.

Le résultat devient alors l’inverse du développement : on se centre en priorité sur soi et sur ses besoins ; on trouve que l’on doit apprendre à dire non, s’écouter, ne pas se laisser faire. On découvre que la vulnérabilité n’est pas une tare et qu’elle constitue même l’essence de notre sensibilité, de notre humanité. Très vite, on analyse toutes les situations par le prisme des approches psychologiques que l’on est en train d’apprendre. Souvent d’ailleurs, on dit aux autres « vous devriez faire ce que je fais, cela vous ferait du bien ». Ce prosélytisme, vite horripilant pour l’entourage, produit souvent l’inverse du but recherché.

se voit dans le quotidien. Il n’a pas besoin de faire sa promotion ni de prendre l’ascendant sur ceux qui n’en font pas. Déployer ses ailes est une aventure d’humilité, tout comme la forme avancée du leadership est le service aux autres.