Au 31 décembre 2013, le taux d’emploi des personnes en situation de handicap dans la Fonction publique était de 5,17 % (dont 0,24 % en indirect). Pour la première fois, ce taux dépassait les 5 %. Tel est le constat majeur dressé le 24 mai, lors de la présentation des derniers chiffres consolidés disponibles par le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP).

Ce bon résultat s’explique par « un volume de recrutements inégalé de 4 672 et un nombre de maintiens dans l’emploi en hausse de 10 % en 2013 par rapport à 2012 », explique Marc Desjardins, directeur de cet établissement public.

Le taux de 5,17 % cache cependant une disparité entre les trois fonctions publiques, puisque qu’il est précisément de 6,22 % dans la fonction publique territoriale (dont 0,36 % d’indirect), de 5,41 % dans la fonction publique hospitalière (dont 0,27 %) et de 4,18 % dans la fonction publique d’État (dont 0,24 %).

En 2015, la dynamique semble s’être poursuivie positivement car « le financement de contrats d’apprentissage a bondi de 39 % par rapport à 2014, et l’on compte aujourd’hui environ 1 000 apprentis en situation de handicap dans l’ensemble des fonctions publiques », assure le FIPHFP.

À ce jour, 380 conventions ont été signées entre les employeurs publics et le FIPHFP, dont 58 sur l’année 2015. Ces conventions sont au cœur de l’action du fonds et permettent aux employeurs de mener une politique handicap dans la durée.

L’amélioration du taux d’emploi entraîne un effet ciseau mécanique de baisse des contributions des employeurs publics : 126 millions d’euros en 2015, ce qui est inférieur aux 160 millions d’euros de dépenses d’intervention, et ce, pour la troisième année consécutive.