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La semaine

Conditions de travail : Développer les compétences pour améliorer le bien-être au travail

La semaine | publié le : 31.05.2016 | Christelle Morel

71 % des salariés de 15 pays jugent positivement la politique de leur employeur en matière de bien-être au travail.

« Le développement des compétences est la politique RH qui a le plus grand impact sur le bien-être au travail » (résultat supérieur à 4 sur une échelle de 0 à 5). C’est ce qui ressort de la 11e édition du baromètre international Edenred-Ipsos sur le bien-être au travail rendu public le 26 mai. Arrivent ensuite, et loin derrière (entre 2 et 3 sur 5), la gestion des fins de carrière et la flexibilité dans l’organisation du temps de travail. La santé au travail, la culture numérique, la prise en compte de la diversité des collaborateurs et l’intégration des jeunes dans l’entreprise sont des items que peu cités. Or les salariés des 15 pays étudiés considèrent que les politiques RH de leur entreprise ne suivent pas le même ordre : 81 % estiment ainsi que leur employeur est actif dans la prise en compte de la diversité, alors que seulement 68 % et 64 % jugent qu’il en va de même pour, respectivement, la gestion des compétences et des fins de carrière.

De manière plus générale, les scores liés au bien-être au travail sont positifs pour 71 % des salariés. L’Inde détient le record de satisfaction (88 %), et le Japon, celui de l’insatisfaction (44 %), tandis que la France se situe dans la fourchette basse (entre 60 % et 70 %) avec l’Espagne, la Turquie et l’Italie. Une faiblesse qui s’explique peut-être par le fait qu’à peine plus d’un Français sur deux considère que son entreprise met en place des politiques actives en matière de bien-être au travail. Sans compter que les salariés français interrogés ne sont que 55 % à considérer que leur hiérarchie se préoccupe de leurs compétences et de leur formation (contre une moyenne de 61 %, tous pays confondus). À cela s’ajoute une confiance très faible dans l’avenir du pays (38 %, contre 54 % en moyenne dans les pays interrogés).

Influence culturelle.

À noter que les différences culturelles influent évidemment beaucoup sur les résultats : le bien-être des salariés se caractérise ainsi par des scores différents sur les items liés au cadre de travail (équipement, clarté des missions) ; à l’émotion (intérêt pour son travail…) ou l’attention (considération de la part de sa hiérarchie, gestion des compétences…) selon les pays.

Auteur

  • Christelle Morel